En matière de Cloud Computing, on connaissait le nuage public et le nuage privé. Il faudra désormais compter avec le nuage hybride.

La tendance est identique à celle qu’a connu la virtualisation (et pour cause !) : on a d’abord virtualisé les serveurs avant de passer aujourd’hui aux infrastructures elles-mêmes.

Pour le Cloud Computing, cela se traduit par la capacité à intégrer de manière transparente la ressource située dans le nuage à l’infrastructure locale de l’entreprise. Bien sûr, cela passe avant tout par un tunnel IPsec et il n’y a donc aucune prouesse technique ici. L’innovation, en revanche, est dans l’administration : des offres hybrides telles que celle que s’apprête à lancer Amazon (Virtual Private Cloud , en bêta) permettent d’assigner une adresse IP arbitraire à la ressource du cloud, afin qu’elle s’intègre naturellement localement, et sans changer les habitudes de l’équipe réseau.

Il ne s’agit bien entendu pas d’une panacée, mais l’approche peut lever bien des objections à l’usage du Cloud Computing, telles que l’authentification ou la journalisation du trafic à destination du nuage.

A lire : un article sur VPC sur le site Technology Review (en anglais)