Dans un environnement Windows, la fonction de mise à jour automatique joue un peu le rôle de garde-fou et offre à l’utilisateur un certain degré de sécurité. Via cette fonction, il est en effet sûr que son système et les logiciels affiliés de Microsoft sont dotés des derniers correctifs de sécurité. Mais pour le reste, pas toujours facile de s’y retrouver et d’affirmer avec certitude que l’ensemble de son écosystème logiciel est à jour et donc théoriquement moins vulnérable. Tout l’intérêt d’une application comme Secunia PSI.

Sorti cet été, le logiciel gratuit Secunia PSI ( Personal Software Inspector ) de la société de sécurité danoise éponyme, se destine à un usage personnel. Encore en version bêta, il demeure perfectible mais présage d’une application de prévention à conseiller dans le futur. Secunia PSI s’exécute en tâche de fond et analyse le disque dur du PC afin de recueillir des données informatives (méta-données) en examinant les fichiers présents (.exe, .dll, .ocx). Les versions des applications installées peuvent ainsi être déterminées et comparées à une base de données de plus de 4 200 applications via une connexion sécurisée aux serveurs de Secunia. En retour, l’utilisateur est averti du statut de ses logiciels, à savoir, à jour, plus supporté par l’éditeur ou non sûr. Le cas échéant, une URL accompagne les résultats dans le but de faciliter la mise à jour des logiciels pour lesquels cette opération s’avère nécessaire.

Secunia PSI fonctionne sous Windows XP SP2, Windows 2003, Windows 2000 SP4 et depuis peu sous WIndows Vista. Il peut-être téléchargé à cette adresse même si encore une fois, c’est une version bêta (0.1.0.1) qui souffre de quelques bugs avec parfois des faux positifs et se pose en complément d’une solution de sécurité personnelle (anti-virus, pare-feu, …).

Fin 2006, Secunia avait lancé un outil similaire mais toutefois moins complet et entièrement en ligne ( Online Software Inspector ). En mai 2007, après plus de 350 000 inspections conduites, Secunia avait indiqué que 28% des applications détectées étaient non sûres.