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Sauve qui peut chez Symantec

auteur de l'article Robert DellImmagine , dans la rubrique Produits & Technologies

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En quittant toutes ses fonctions chez Symantec, Gary Bloom, l’ex CEO de Veritas, surprend. Il ne sera resté qu’un an dans la nouvelle entité née de la fusion réalisée en janvier 2005. Et les produits intégrant les deux technologies – stockage et sécurité – se font toujours attendre. En septembre dernier déjà, son homologue chez Symantec, John Schwarz, rejoignait Business Objects. L’action de Symantec a accusé le coup en perdant 4%.


« Je crois toujours fermement à la réflexion stratégique qui a conduit au rapprochement de Symantec et de Veritas ».

C’est sur cette dernière déclaration enthousiaste que Gary Bloom quitte Symantec. Cet ancien patron de Veritas n’aura passé qu’une petite année dans le giron de Symantec. Rappelons que ce spécialiste de l’antivirus et de la sécurité des données avait fait main basse sur Veritas en janvier 2005 pour 13 milliards de dollars. Gary Bloom occupait depuis lors le poste de Vice Président de Symantec, et siégeait au conseil d’administration. Il renonce aujourd’hui à ces deux fonctions.

Comme de bien entendu dans ce genre de circonstances, la séparation se fait tout à fait à l’amiable… en apparence du moins. Car il est bien surprenant de voir l’homme qui a fait Veritas en en prenant les rênes en 2000, quitter le navire avant même que l’intégration entre stockage et sécurité soit achevée.

A vrai dire, elle n’a d’ailleurs pas réellement débuté: aucune offre logicielle reliant les deux mondes n’est encore disponible. Pourtant, tout l’argumentaire d’explication de cette fusion – « la réflexion stratégique » à laquelle croit toujours Gary Bloom – repose sur un concept d’intégrité des données. Il s’agit de combiner les technologies de sécurisation et celles de stockage afin d’assurer une protection optimale des données. Séduisant sur le papier, ce concept n’a toujours pas pris corps. Faudrait-il croire que sa réalisation n’intéressait guère Gary Bloom ?

A moins qu’il se soit plutôt senti mal à l’aise dans le nouveau Symantec, une société historiquement plus connue pour sa boulimie d’acquisitions que pour ses réelles innovations technologiques. Alors que Veritas est (était) bel et bien une structure d’ingénieurs et développeurs pointus.

On peut aussi émettre l’hypothèse que Gary Bloom n’avait peut-être plus les moyens du développement de l’ex Veritas au sein du giron de Symantec. Ou, plus prosaïquement, qu’après avoir quitté Oracle en 2000, bloqué dans son ascension par Larry Ellison, l’ex CEO de Veritas connaît la même mésaventure chez Symantec avec John Thompson, son PDG.

John Schwarz, qui partageait avec Bloom une fonction similaire chez Symantec, l’avait peut-être compris plus tôt quand il a quitté la compagnie pour Business Objects en septembre 2005.

Quoiqu’il en soit John Thompson tient désormais entre ses seules mains la destinée du Symantec nouvelle génération. Il sera seul responsable de la réussite ou de l’échec de cette méga fusion.

Dont on attend toujours les premières concrétisations.


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