Les rapports d’erreur de Microsoft sont trop bavards Jerome Saiz le 24 octobre 2001 à 14h34, dans la rubrique Produits & Technologies Commentaires fermés sur Les rapports d’erreur de Microsoft sont trop bavards bavardserreurmicrosoftrapportstrop Lorsqu’une erreur se produit en utilisant Windows XP, Office XP ou Internet Explorer 5, le programme demande la permission d’envoyer un rapport d’erreur à Microsoft. Il ne précise toutefois pas que le contenu du document actif lorsque l’erreur s’est produite sera lui aussi transmis à l’éditeur. Ni, bien sûr, que l’identité complète de l’utilisateur suivra le même chemin. Ce n’est pas un bug, c’est une caractéristique pourrait répondre en substance Microsoft au ministère américain de l’énergie.Ce dernier a en effet découvert que la fonction de rapport d’erreur intégrée à Office XP et Internet Explorer 5, censée permettre à l’éditeur de réagir plus rapidement lors de la découverte de bugs par ses utilisateurs, est également un mouchard potentiel. En collectant les données du système au moment du crash, le générateur de rapport s’arroge, sans prévenir l’utilisateur, des droits étendus : en copiant une partie de la mémoire au moment du crash, le rapport peut, sous certaines conditions, inclure tout ou partie des documents Office en cours d’édition. Cela constitue clairement une fuite d’information inacceptable.En outre, l’éditeur affirme, dans la boîte de dialogue invitant l’utilisateur à lui transmettre le rapport d’erreur, que ces informations seront anonymes. Cela est faux si l’on en croit l’affirmation d’un cadre de Microsoft cité par notre confrère cnet.com . Ce dernier indique en effet qu’outre l’adresse IP du poste de travail et le numéro de série du produit fautif, Microsoft peut recevoir d’autres informations plus spécifiques pouvant servir à identifier l’utilisateur.Il est possible de supprimer cette « caractéristique » en opérant divers réglages dans la base de registre. Les manipulations nécessaire sont indiquées dans le rapport du Computer Incident Advisory Capability (CIAC), le laboratoire de veille du ministère américain de l’énergie. Vous avez aimé cet article? Cliquez sur le bouton J'AIME ou partagez le avec vos amis! Notez L'article Participez ou lancez la discussion!