Jeff Palmer, CEO de Bluelane « J’ai ressenti une forte réceptivité aussi bien de la part des utilisateurs finaux que des partenaires commerciaux » Aurélien Cabezon le 16 mars 2006 à 17h32, dans la rubrique Produits & Technologies Commentaires fermés sur Jeff Palmer, CEO de Bluelane « J’ai ressenti une forte réceptivité aussi bien de la part des utilisateurs finaux que des partenaires commerciaux » bluelanejeffpalmer Jeff Palmer, CEO de Bluelane, était de passage en France la semaine dernière. Vulnerabilite.com en a profité pour lui poser quelques questions afin d’en apprendre plus sur l’arrivée de l’éditeur Californien en Europe et en France. Bonjour Jeff. Pour commencer, pouvez-vous nous détailler votre parcours professionnel ? Je travaille en Californie depuis 8 années où j’ai évolué au sein de plusieurs start-ups, toujours dans le domaine de la high tech. La dernière (juste avant Blue Lane) fut une société appelée GetThere et est devenue la première agence mondiale de voyage en ligne pour les entreprises. Elle a ensuite été acquise par Sabre. Avant cela, j’ai vécu pendant près de 20 ans à Boston. Je suis diplômé du MIT (Massachussets Intsitute of Technology) et ai obtenu un MBA à l’Université de Harvard. Une des sociétés au sein de laquelle j’ai longtemps travaillé sur la cote Est fut BBN. Quel est le métier de Blue Lane ? Blue Lane commercialise une solution qui résout les difficultés que l’on est amenées à rencontrer quand il s’agit d’appliquer des patches de sécurité sur des serveurs. Le problème est que les éditeurs de solutions publient régulièrement des patchs de sécurité mais les utilisateurs ne peuvent pas toujours les déployer rapidement (voir pas du tout dans certains cas) car un tel déploiement engendre régulièrement des risques opérationnels. Notre appliance fournit un équivalent réseau du patch de sécurité qui serait déployé sur le serveur, sans nécessiter d’installer quoique ce soit sur ces serveurs, ce qui permet d’assurer la continuité des opérations et de réduire les risques opérationnels. La solution propose par Blue Lane est très innovante. C’est la première fois que l’on voit une telle technologie sur le marché, n’est ce pas ? C’est exact. Nous somme en contacts permanents avec de nombreux clients, analystes de marché ainsi que la communauté financière : tous s’accordent à reconnaitre que notre solution de proxy de patch en ligne (IPP) est unique. C’était une très bonne idée de vouloir corriger le problème des vulnérabilités sur les machines directement à la source, et solutionner ainsi une problématique opérationnelle de sécurité. Nous sommes les premiers, nous nous attendons à ce que d’autres suivent. Comment protégez-vous les serveurs et combien de machines pouvez-vous patcher simultanément ? Nous protégeons les serveurs en installant des passerelles en ligne (notre appliance) de manière transparente en frontal des serveurs à protéger. Celles-ci peuvent ainsi patcher les flux à la volée. Nous fournissons à ce jour deux modèles de boitiers, le premier supporte jusqu’à 30 serveurs, le second jusqu’à 200. Quels sont les systèmes d’exploitation et les applications couverts par Blue Lane? Nous couvrons actuellement 4 types d’environnement : – l’ombrelle d’applications Microsoft les plus répandues : Windows (depuis NT4 jusqu’à Windows 2003), Exchange, MS SQL, IIS – les systèmes d’exploitations Unix, notamment Solaris et RedHat Enterprise – les applications relatives aux services Web – les bases de données Oracle Il s’agit de ce que nous supportons à ce jour. Nous avons un roadmap assez dense concernant l’extension de cette couverture applicative à d’autres environnements, comme AIX ou DB2. Pensez-vous que le marché français soit prêt pour une telle innovation technologique ? Après la visite de cette semaine, qui est en fait ma première opportunité de revenir en France depuis que j’ai rejoint Blue Lane, la réponse est affirmative. J’ai ressenti une forte réceptivité aussi bien de la part des utilisateurs finaux que des partenaires commerciaux avec qui nous travaillons déjà ou sommes sur le point de signer des partenariats. Tous s’accordent à reconnaitre que la gestion des patchs de sécurité est un véritable problème ici aussi et risque même d’empirer dans le futur. Tant les utilisateurs que les VARs que j’ai rencontrés recherchent une solution à ce problème. Je suis très optimiste. Combien de partenaires avez-vous en France ? Nous travaillons localement avec une demi-douzaine de partenaires environ. Nous privilégions les sociétés qui ont de bonnes bases en matière de sécurité et qui maitrisent également les principaux environnements applicatifs de leurs clients. Jeff, merci et à bientôt. Vous avez aimé cet article? Cliquez sur le bouton J'AIME ou partagez le avec vos amis! Notez L'article Participez ou lancez la discussion!