En février 2003, les astronomes du projet de recherche d’intelligences extra-terrestre SETI (Search for ExtraTerrestrial Intelligence) ont pointé le radiotélescope de la région d’Arecibo (Puerto Rico) en direction de 200 portions du ciel.

L’équipe en charge de l’analyse des données a terminé son travail de vérification et tous les signaux potentiels ont été écartés sauf un, qui est devenu plus fort.

Ce signal, baptisé « SHGb02+14a », est une réelle énigme car il a été vu à deux occasions différentes par des utilisateurs de SETI @ home, les calculs ont été ensuite confirmés par d’autres, et il a enfin été vu une troisième fois par des chercheurs de SETI @ home.

Selon Eric Korpela, chercheur a l’UCB (University of California, Berkeley), les caractéristiques inhabituelles de ce signal laissent à penser qu’une telle fraude est improbable car dit-il  » Comme je n’arrive pas a concevoir comment un tel signal peut être créée, je ne vois pas comment quelqu’un pourrait le falsifier. « 

Il existe toutefois une possibilité qui n’est pas écartée de fraude réalisée par le piratage du logiciel SETI@home afin de lui faire envoyer des fausses preuves d’une transmission d’activité extra-terrestre.

David Anderson, directeur du projet SETI@home, est circonspect mais curieux :

 » C’est aussi étonnant que ce signal est réel mais nous allons de nouveau tenter de l’observer « . Bell Burnell est elle aussi d’accord sur le fait que cela vaut le coup de persister  » S’ils peuvent l’observer quatre, cinq ou six fois alors la on pourra commencer à s’en émouvoir « .

Dans tous les cas, si la pertinence de ce signal venait à être confirmée, il serait le meilleur candidat au témoignage d’une réelle intelligence extra-terrestre depuis les six années d’existence du projet SETI@home.