Ces informations ont été révélées par la RIAA (Recording Industry Association of America) basée à Washington, groupe qui représente les majors dans l’industrie du disque.

La tactique utilisée est la même que celle utilisée lors des autres poursuites de 2004. Les plaintes sont retenues contre des anonymes qui ton ensuite identifiés grâce à leur adresse IP. Permettant ainsi aux plaignants de faire comparaître les fournisseurs d’accès pour qu’ils révèlent les noms de leurs clients incriminés.

Selon Steven Marks, avocat général de la RIAA, le téléchargement illégal continue à causer beaucoup de tort à l’industrie de la musique. Il a ajouté qu’ils devaient continuer à éduquer et punir les internautes, mais aussi trouver le moyen d’offrir des services légaux.

Depuis le début de sa campagne contre les échanges illégaux de fichiers musicaux, l’industrie du disque a poursuivi 3429 personnes. Au moins 600 de ces cas ont été réglés pour une somme de 3000$ chacun. Par contre, aucun des cas n’est encore passé en procès.

L’industrie du disque continue de blâmer le trafic sur Internet, lui remettant sur le dos toutes les raisons de la baisse des ventes de la musique… D’un autre coté, des études ont montré que les échanges de fichiers musicaux avaient baissé depuis que les premières poursuites ont commencé. Enfin, il est toujours facile de faire parler des chiffres et d’autres études montrent que des millions d’internautes continuent à s’échanger toutes sortes de fichiers et que ce n’est pas prêt de s’arrêter.