Près de la moitié des entreprises interrogées par le Clusif pour son étude consacrée aux politiques de sécurité des systèmes d’information affirment ne pas stocker leurs sauvegardes hors-site. Et seulement 18% affirment avoir pris des mesures destinées à faciliter la reprise de leur activité informatique après un sinistre. Enfin, seules 16% des entreprises interrogées reconnaissent avoir fait de même pour leur activité dite « économique ». Il s’agit là d’une moyenne nationale, calculée sur la base de 608 entreprises (PME et grands comptes) et 111 collectivités locales.Conserver les sauvegardes sur site et n’avoir rien prévu pour reprendre l’activité au plus vite après un sinistre est bien évidement contraire au simple bon sens. Ce que semble faire remarquer le Clusif en citant dans son étude Jean Monnet, pour qui « les hommes ne voient la nécessité que dans la crise ».Mais, toujours selon le Clusif, les entreprises ne se contentent pas de prendre des risques en gérant mal leurs sauvegardes ou en négligeant leurs plans de reprise d’activité. Elles s’exposent également en oubliant d’appliquer les correctifs majeurs ou recommandés pour leur système d’information. Seule la moitié d’entre elle serait à jour dans ce domaine. La palme des bons élèves reviendrait ici aux collectivités locales (80%) et aux établissements hospitaliers (100%).Disponible en ligne sur le site du Clusif, ce panorama 2003 aborde également quatre autres thèmes d’actualité, du nomadisme aux réseaux WiFi et fournit, comme à son habitude, une quantité de chiffres passionnants sur les tendances, les craintes et les perceptions des entreprises françaises face à la sécurité de leur système d’information.