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Il a tenté d’arnaquer  » Playboy « 

auteur de l'article Aurélien Cabezon , dans la rubrique Menaces

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Un employé de supermarché britannique a été incarcéré ce lundi 28 juin pour une période de deux ans après avoir clamé s’être introduit sur le réseau de  » Playboy Online « . Il avait alors tenté de faire du chantage à la direction de Playboy.


Simon Jones, âgé de 25 ans, a fait croire à la direction de Playboy qu’il avait eu accès aux comptes privés de leurs clients. Sa ruse a échoué lorsque des agents des services secrets et des officiers de la  » National Hi-Tech Crime Unit  » ont effectué un raid chez lui. Il vivait encore chez ses parents.

L’arnaque a débuté quand ce jeune homme a mis la main sur des numéros de comptes clients avec leurs mots de passe sur un site internet. C’est alors qu’il a joué son coup de bluff aux dirigeants de Playboy en leur faisant croire qu’il était un pirate informatique de haute volée et qu’il avait eu accès à toute la base de données de leur clientèle. Il les a menacé de diffuser les informations récupérées à moins qu’ils ne paient une forte somme d’argent.

C’est de sa chambre que sont parties les notes d’extorsion de fonds. Jones n’a jamais pu réaliser son rêve de travailler dans les hautes technologies, en effet il s’est retrouvé employé comme chef de rayon dans un supermarché. Malheureusement pour lui, après avoir reçu le premier versement de 100$, il a déposé cette somme sur son compte en banque laissant derrière lui des traces indélébiles qui ont permis à la police de le retrouver.

Simon Jones a plaidé coupable lors de son apparition à la cour de Southampton Crown. Son avocat a plaidé la naïveté de son client en affirmant qu’il avait commis son délit plus par sottise que par avarice. Mais Playboy ont rajouté à sa charge qu’ils avaient du revoir leur sécurité interne pour un coup de 6500$ et que cela avait conduit à une enquête internationale.

Mr Jones a été condamné à deux ans de prison car le juge a pensé qu’il avait agi en toute connaissance de cause. Son mail adressé à Playboy leur demandant de l’argent en est la preuve.

Enfin, selon un porte parole de la National Hi-Tech Crime Unit, Playboy avait très au sérieux ces menaces. Car selon la loi américaine, ils étaient dans l’obligation de révéler à leurs clients que leurs comptes avaient été piratés, d’où une position bien indélicate et embarrassante. Quel fut leur soulagement lorsqu’ils comprirent que Jones avait simplement récupéré un ou deux mots de passe sur un autre site web et qu’il avait tenté le tout pour le tout.


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