Des ordinateurs portables vendus avec un virus de 13 ans d’âge Aurélien Cabezon le 19 septembre 2007 à 18h15, dans la rubrique Menaces Commentaires fermés sur Des ordinateurs portables vendus avec un virus de 13 ans d’âge allemagne danemarkbullguardmedion portablevirus angelina Via la chaîne de supermarchés Aldi, des milliers d’ordinateurs portables du constructeur allemand Medion embarquant une antiquité virale, se sont retrouvés en vente sur le marché allemand et danois. Selon une information divulguée par le webzine Virus Bulletin célèbre pour son test VB100 et qui effectue une veille technologique sur les virus et antivirus, entre 10 000 et 100 000 PC portables estampillés Medion proposés à la vente par la chaîne de distribution Aldi, ont ceci de particulier que de servir d’hôte à un virus pour la première fois identifié en 1994, il y a presque une éternité en somme. Connu sous le joli nom d’ Angelina alias Stonned.angelina, ce virus ne présente toutefois pas une grande menace eu égard d’un côté à sa faible nocivité et de l’autre à son mode de propagation plus réellement au goût du jour. Ce virus de boot dont le code exécutable est enregistré dans le premier secteur d’amorçage du disque dur de la machine infectée, se propage en effet par disquette, moyen de stockage de données en voie de disparition sans compter que pour compliquer encore plus la tâche de notre pauvre bestiole, les portables manufacturés par Medion ne sont pas dotés de lecteurs de disquettes. Les portables Medion MD 96290 concernés sont vendus avec un système d’exploitation Windows Vista Edition Familiale Premium pré-installé et accompagné du pack Internet Security de Bullguard. Ce dernier a joué une partie de son rôle en alertant les utilisateurs de la présence d’un virus sans toutefois être en mesure d’éradiquer la menace, pour rappel inoffensive. Afin de pallier ce problème, Bullguard a mis en ligne un utilitaire dédié dont le recours est à proscrire sur toutes autres machines car sinon, attention à ce que le remède ne soit pas pire que le mal. Nul ne sait réellement comment un tel virus a pu » se retrouver sur le marché » mais un acte malveillant lors du processus de fabrication des machines semble plausible. L’essentiel n’est peut-être pas là car le plus important dans cette affaire est de garder en mémoire que les menaces du passé ne disparaissent jamais totalement comme l’a récemment démontré le retour sur le devant de la scène du ver Slammer. Gage donc aux éditeurs d’anti-virus d’en prendre acte en y réfléchissant à deux fois avant de supprimer les signatures jugées anciennes de leur base de détection et les mécanismes de suppression liés, sous couvert d’amélioration des performances de leur solution. Vous avez aimé cet article? Cliquez sur le bouton J'AIME ou partagez le avec vos amis! Notez L'article Participez ou lancez la discussion!