Milipol Paris 2011 : les yeux avant les muscles Jerome Saiz le 19 octobre 2011 à 14h58, dans la rubrique Marché Commentaires fermés sur Milipol Paris 2011 : les yeux avant les muscles écoutesforensicsforensiquegsminterceptionsIPmilipolmilipol paris 2011 Toujours dans le domaine de la sécurité publique, le français Deveryware s’est fait une spécialité de la géo-localisation, que ce soit des téléphones portables de suspects (sur réquisition judiciaire) ou des personnels des forces de sécurité, via leur mobile également et sans nécessiter l’emport d’équipement spécifique ou l’installation d’un logiciel sur leur mobile. Il n’est cependant pas le seul et de nombreuses autres solutions d’interception légale des communications offrent désormais aussi la géo-localisation et le positionnement sur une carte des terminaux écoutés (en temps réel par exemple pour le français Elektron, par exemple). Et de nombreuses autres solutions permettent depuis un certain temps déjà l’analyse des données interceptées et offrent une visualisation géographique (nous vous en parlions d’ailleurs dès 2009 avec l’éditeur italien RCS). Enfin, l’israélien Septier Communication offre une solution géographique particulièrement ingénieuse : elle permet de définir à volonté des zones précises sur un territoire et d’envoyer un SMS à toute la population présente au sein d’une zone spécifiée, quel que soit l’opérateur téléphonique de chacun. Un service qui pourrait s’avérer très utile afin d’alerter la population, et très complémentaire aux sirènes publiques encore en usage. L’outil peut également être utilisé à l’inverse afin de compter (de manière anonyme) le nombre de téléphones mobiles présents sur un zone donnée. Cela permet non seulement d’avoir une estimation de la taille des foules, mais surtout d’en suivre graphiquement les flux sur une carte et de pouvoir par exemple être alerté en temps réel lors de mouvements de panique. L’analyse forensique, une tendance à surveiller Bien que plus discrète, il n’y a toutefois aucune raison que l’analyse forensique ne s’installe pas désormais durablement à Milipol. Les terminaux électroniques (téléphones ou ordinateurs) sont maintenant étroitement liés à la vie quotidienne des sujets d’intérêt pour les forces de l’ordre (les téléphones mobiles sont omniprésents dans les affaires de police) et les services de renseignement ! Sans oublier que la justice accepte désormais la preuve numérique… Sur Milipol ce marché est notamment représenté par le français Tracip (spécialiste de la collecte de preuves numériques et de l’analyse forensique) ou encore l’américain Micro Systemation. Ce dernier offre notamment des solutions de récupération de données sur plusieurs terminaux en même temps, pour les forces de l’ordre, l’armée et les services de renseignement. A noter enfin qu’outre leurs prestations traditionnelles, ces deux sociétés proposent aussi de former les enquêteurs ou les équipes internes des entreprises aux techniques d’analyse et, surtout, de conservation de la preuve numérique. → Lire la suite de cet article: Page 1 Page 2 Vous avez aimé cet article? Cliquez sur le bouton J'AIME ou partagez le avec vos amis! Notez L'article Participez ou lancez la discussion!