VBS/LoveLet-CL est identique à la plupart des ses cousins à une exception près : il transporte avec lui une liste de presque 300 mots dont on pense qu’ils doivent intéresser de près les agences de renseignement, notamment américaines.

De  » uzi  » à  » detonator « , en passant par  » assassination  » ou l’inévitable  » conspiracy « , tous sont censés déclencher une alarme chez les services secrets qui étudieraient les mails des internautes, tel l’initiative américaine Echelon, ou ses équivalents. L’objectif de l’auteur du ver, tel qu’il l’explique dans le code du parasite, est de noyer Echelon sous une vague d’alertes.

Hélas, loin de se cantonner à ennuyer d’hypothétiques espions, ce ver écrase également les fichiers MP3, Jpg, ou HTML qu’il trouve sur le disque du système infecté, ce qui le rend immédiatement moins sympathique.